Auparavant …
Il y a eu Sur la route de Madison. Où un embryon de desperate housewife un peu plus roots que banlieue bourge, faisait face à un revival cash de ses années adolescentes. En rencontrant un photographe débarqué de nulle part en quête d’authentique.
Jusque là rien à signaler. Si ce n’est que Cartland aurait pu produire la même idée pour un pilote de Delarue ou une superproduction d’Endemol..
Mais voilà, Clint, en plus de s’armer d’un chef-op’ en mode Yann Arthus Bertrand, y glisse son chapelet de reporter pour disséquer le quotidien mélaminé de souvenirs. La (old) dowtown girl passe de la photo super mat au brillant en un clin d’œil. Dans la tête du spectateur en tous les cas.
La tolérance pur jus, qu’il instille est déjà irréversible. Souple, net & efficace.
Même procédé pour Gran Torino
Le quotidien d’un raciste américain submergé par un parterre d’asiatiques. Un monde de testostérone qu’il a du mal à partager avec sa famille, ses voisins, l’église version low cost qu’on lui propose. Le package bonimenteur des relations humaines est savamment mis à mal. Gran Torino c’est tout simplement l’histoire de l’adoption entre communautés sans l’intrigue de West Side Story. Grillages, bandes, chômage, amours rivales passés au détecteur de mensonges.
Comme un parfum de vérité.
A quand le western des cités à la française ?
mercredi 4 mars 2009
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